| Cette photo représente  les 4 générations de femmes qui me précèdent. La petite fille est ma mère. La jeune femme assise est ma grand-mère et la femme debout est mon arrière grand-mère, partis au pays du crabe vers 60 ans…. La dame âgée assise est la grand mère paternelle de ma mère… La grand mère maternelle contaminée par une épidémie de l’époque a quitté ses enfants très jeune, Je ne connais rien de cette femme, sauf qu’elle était tant généreuse qu’elle soigna tous les habitants de la rue où elle habitait et finis par être malade elle-même… elle ne surmonta pas la maladie. Son mari, Hippolyte Roserau, compagnon (serrurier) avait sa loge à l’opéra, et prit en deuxième noce, une épouse très jeune qui ne voulait pas des enfants… Ils furent donc placés en institution… La sœur et le frère furent séparés et ne se revirent plus Puis quand la jeune fille sortit de l’institution elle épousa le frère d’une famille de sept garçons, et sa meilleure amie grandi à l’orphelinat avec celle, épousa un des autres frères… Tante Jeanne et oncle André...Elles étaient devenues belles sœurs… .à défaut ne pas avoir été sœur… portèrent ainsi le même nom : Réaubourg. La famille Réaubourg était originaire du quartier du Marais ….des artisans.... Mon arrière grand mère Charlotte eut trois filles dont l’aînée ma grand-mère Charlotte qui devait avoir une vingtaine d’année à l’époque sur la photo. La famille recueilla le père indigne ruiné… Il ne vivait cependant pas avec la famille mais dans une chambre de bonne…. il fabriqua une magnifique marquise en fer tressé (sa spécialité de compagnon).. Mais, après la guerre de 14 18 et les ravages du gaz moutarde aidant la famille s’installa à Alfortville, loin de la pollution Parisienne… Ma grand-mère me racontait cette lignée d’artisans d’art…tailleurs de pierre, passementiers, ferronnier d’art, graveur sur verre...la commune... "Il parait" qu’il y a un service gravé de scènes de chasse au château de Versailles, l’oeuvre d’un ancêtre… "Il parait" …. Quelle histoire quand même…brodée certainement d'une dentelle imaginaire qui ne peut séparer le vrai du faux... Du pays du crabe laisser cette histoire, comme une trace….. Bonjour chez vous. môHma |
